Le bureau de Commission Electorale Indépendante (CEI) a eu une séance de travail, le mercredi 22 janvier 2020, à son siège d’Abidjan II-Plateaux, avec les organes de régulation de la presse et des nouveaux medias à savoir l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) et l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC (ARTCI). « Il s’agit d’élaborer ensemble les dispositions relatives à votre implication dans l’organisation des élections, a déclaré d’emblée le Président de la CEI, Ibrahime Kuibiert. Il nous faut identifier clairement la partition des uns et des autres dans le processus électoral ».
Après des échanges de plus d’une heure, les différents participants ont qualifié leur séance de travail de prometteuse pour le processus électoral. « Comme vous le savez, 2020 est une année électorale avec notamment l’élection du Président de la République et à cette période vous savez combien de fois la presse est sollicitée et le rôle qu’elle joue dans le processus électoral », a rappelé, Raphael Lakpé, Président de l’ANP.
Il a réfuté toute idée que cette rencontre ait un lien direct avec l’actualité récente insistant qu’il était nécessaire que les organes se rapprochent de la CEI pour harmoniser leurs positions. « Nous avons donc déterminé ensemble la façon dont nous devons travailler, a poursuivi le Président Lakpé.
Nous avons convenu d’un certain nombre de choses que nous allons mettre en pratique à l’occasion de la régulation de la presse pendant le processus électoral,(…) Nous sommes conscients qu’au cours de ce processus la presse a besoin d’être encadrée et la régulation a besoin d’être renforcée ».
Le discours est quasiment similaire du côté de l’ARTCI. « Il a été question d’accompagner la CEI à ce qu’elle puisse mener à bien sa mission, a déclaré, Bilé Diemeléou, Directeur de l’ARTCI. Et, nous régulateurs, nous nous devons d’être disponibles. Nous avons déjà demandé à nos collaborateurs de travailler sur les éléments identifiés ». Interrogé sur le rôle précis de sa structure dans le processus électoral, il a répondu qu’il n’y a pas de mesures particulières si ce n’est de renforcer leur vigilance : « La régulation se fait tout le temps. Et pas forcément particulièrement par rapport à la CEI. Mais, nous nous devons d’être un régulateur parfait. Le côté internet est aussi régulé par l’ARTCI et nous continuerons notre mission. Nous allons simplement être encore plus vigilants et nous doter de nouveaux outils et renforcer surtout notre cyber espace en contrôle ». Les parties devraient se retrouver très rapidement pour achever leurs travaux.