Monsieur le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ;
Monsieur le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile ;
Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ;
Mme la Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ;
Monsieur le Président de la Chambre des Rois et Chefs traditionnels ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de mission diplomatique ;
Madame la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme ;
Monsieur le Gouverneur du District autonome de Yamoussoukro ;
Monsieur le Préfet du département de Yamoussoukro ;
Mesdames et Messieurs Préfets de régions ;
Monsieur le Général de Division, Commandant Supérieur de la Gendarmerie ;
Monsieur l’Inspecteur Général de Police,
Directeur Général de la Police Nationale,
Messieurs les officiers des Forces de Défense et de Sécurité ;
Mesdames et Messieurs les participants ; Chers séminaristes,
Je voudrais vous souhaiter la cordiale bienvenue et vous remercier de votre présence effective à ce séminaire dédié à « La gestion démocratique des foules ».
Cette thématique est d’une grande pertinence et reste d’actualité surtout en période électorale.
Pour rappel, le Projet d’Appui aux Elections en Côte d’Ivoire, soutenu par les partenaires et amis de la Côte d’Ivoire, comporte des leviers importants en vue d’une élection apaisée.
Ces composantes intimement liées sont notamment le « renforcement des capacités de la mission de police électorale » et « l’implémentation d’un Système d’Alerte Précoce ».
La sécurisation du processus et surtout du scrutin demeure un enjeu majeur pour la Commission Electorale Indépendante, en ce qu’elle impacte sérieusement la sincérité du scrutin.
L’exercice serein du droit de vote par l’électeur, le droit de faire campagne, c’est-à-dire de proposer une offre politique par le candidat sont au cœur de l’expression démocratique.
Ainsi, la CEI, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et des partenaires que sont les Etats Unis d’Amérique, le Royaume Uni, le Japon, a donc opportunément engagé le processus pour la mise en place et le renforcement des capacités de la mission d’une police électorale, d’une part, et l’implémentation d’un Système d’Alerte Précoce, d’autre part.
A propos de la composante relative à la police électorale, un atelier, conjointement conduit par le PNUD et la CEI, s’est tenu du 1er au 3 juillet 2020 à Abidjan.
L’objet de cet atelier était de cerner la mission confiée à l’ensemble des acteurs chargés de la sécurisation du processus électoral pour des élections sans violence.
Ces travaux ont permis de proposer, puis de réaliser un guide synthèse de sécurisation des élections et une fiche reflexe, qui seront mis à la disposition des agents des Forces de sécurité, engagés dans les opérations de sécurisation du scrutin du 31 octobre 2020.
Les formateurs ont ensuite été formés du 08 au 09 septembre 2020, qui à leur tour, ont procédé à la dissémination du contenu du guide synthèse de sécurisation des élections et de la fiche reflexe aux éléments de Gendarmerie et de la Police nationales.
Les formations intègrent surtout la dimension des droits humains.
En ce qui concerne la composante portant sur la mise en œuvre d’un Système d’Alerte Précoce », à l’issue de fructueuses concertations, il a été arrêté la mise en place d’une plateforme collaborative intégrée avec les autres structures exerçant dans le domaine de l’alerte précoce liée aux élections, notamment :
- la CEDEAO,
- le Centre National de Coordination du Mécanisme de Réponse à l’alerte précoce,
- le Conseil National des Droits de l’Homme,
- le WANEP,
- ONU FEMMES,
- l’UNESCO,
- INDIGO appuyé par le NDI,
- l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale.
Mesdames et Messieurs,
J’ai dû rappeler ces différentes étapes parce qu’elles sont en relation étroite avec le séminaire qui commence ce jour et dont le thème est « GESTION DEMOCRATIQUE DES FOULES », en période électorale.
Je n’oserai aborder le sujet à la place des experts et spécialistes ici présents, aussi bien en quantité qu’en qualité.
Notre vœu est de concilier les impératifs sécuritaires et les droits humains, étant donné qu’en période électorale le droit de vote et celui d’être voté sont fondamentaux.
Mesdames et Messieurs,
Les recommandations issues du présent séminaire doivent nous permettre de tenir le scrutin du 31 octobre avec beaucoup de sérénité.
C’est sur ces mots que je vous souhaite des échanges fructueux, et je déclare ouvert le séminaire sur la gestion démocratique des foules en période électorale.
Je vous remercie.