COMMUNIQUE DU 26 JUIN 2025 – relatif aux formulaires d’engagement et de nomination des coordonnateurs centraux, des collecteurs régionaux ou de districts et des collecteurs délégués

COMMUNIQUE DE LA CEI

 

En prélude à l’opération de collecte de parrainages, la Commission Électorale Indépendante (CEI) invite les personnalités désireuses de se porter candidates à l’élection du Président de la République du 25 octobre 2025 à télécharger, sur son site internet www.cei.ci, un « formulaire d’engagement » et un formulaire pour la nomination des coordonnateurs centraux, des collecteurs régionaux ou de districts et des collecteurs délégués.

Ces formulaires, dûment renseignés et accompagnés d’une photo, au format électronique du candidat à la candidature, devront être déposés au Secrétariat permanent de la CEI.

Les informations fournies serviront au paramétrage du terminal numérique destiné à la collecte des parrainages.

La CEI invite donc les personnalités concernées à faire diligence.
Elle compte sur le civisme et le sens des responsabilités de chacun pour la bonne conduite de cette opération.

NB :

  • Une photo d’identité en portrait du candidat à la candidature, au format numérique JPEG, prise sur fond clair et uni, avec le visage dégagé et sans accessoires.
  • La liste des coordonnateurs et des collecteurs doit être transmise également sous format électronique

Fait à Abidjan, le 26 juin 2025

P/Le Président et P/O

Le Secrétaire Permanent

KOUAME Adjoumani Pierre

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Réunion d’information et d’échanges sur le mode opératoire de collecte des parrainages en vue de l’élection du Président de la République du 25 octobre 2025 avec les organisations de la société civile, la presse, les blogueurs et autres influenceurs.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Chers frères et sœurs des Organisations de la Société Civile,

 

Je voudrais saluer votre présence et vous exprimer, au nom de Monsieur le Président de la CEI,  la gratitude de toute la Commission Centrale pour votre précieux accompagnement et votre engagement constant  pour des élections apaisées et démocratiques.

Pour rappel, en application du décret 2024-792 du 05 septembre 2024 fixant la période et les modalités de révision de la liste électorale, nous avons procédé au lancement de la Révision de la Liste Electorale de 2024, le 19 octobre 2024. Faisant suite aux préoccupations  de toutes les parties prenantes aux élections, la phase de collecte des données a été prorogée d’une semaine, pour s’achever le 17 novembre 2024, conformément au décret 2024-981 du 07 novembre 2024 portant prorogation de la période d’enrôlement de la révision de la Liste Electorale.

Après plusieurs mois de filtres et de confrontations de données, la Liste Electorale Définitive, forte de 8.727.431 électeurs, est disponible, depuis le 2 juin 2025.

Comme vous le savez, le parrainage citoyen, institué en 2020, comme condition d’éligibilité à l’élection du Président de la République,  sera à sa deuxième édition.

En effet, les leçons apprises lors de sa première mise en œuvre et les recommandations issues des ateliers-bilans qui en ont résulté permettent, aujourd’hui, à la Commission Electorale Indépendante de renforcer le mécanisme.

Cet ensemble consiste à faciliter aux candidats la collecte des parrainages et l’examen de ce critère par le Conseil Constitutionnel.

La mise en œuvre de cet outil nécessite alors  que vous soyez imprégnés des modalités de son application.

Ce sont ces propos liminaires que j’ai souhaité vous livrer, au nom de Monsieur le Président de la Commission Electorale Indépendante.

En son nom, je déclare ouvert l’atelier de ce jour.

Je vous remercie

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CONFERENCE DE PRESSE DU 26 JUIN 2025

POINT DE PRESSE DE LA CEI


Mesdames et Messieurs,
Chers amis de la presse,

Le Conseil des ministres a pris, conformément à l’article 54 du Code électoral sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI) le décret fixant les modalités d’organisation de la collecte de signatures en vue des candidatures à l’élection du Président de la République, prévue le 25 octobre 2025.

La Commission Électorale Indépendante tient à exprimer sa gratitude au Gouvernement pour la diligence avec laquelle ce texte a été pris. Ce décret donne davantage de temps aux personnes désireuses de se porter candidates pour réunir les parrainages requis. La collecte des parrains se fera sur la base de la Liste Electorale Définitive, comme souhaité par les partis politiques à la lumière des enseignements tirés de l’élection présidentielle de 2020.

C’est également en réponse aux recommandations des acteurs politiques que ce décret introduit une innovation majeure : une solution numérique destinée à améliorer les conditions de collecte de parrainage qui sécurise l’opération, authentifie les électeurs parrains et évite les doubles parrainages.

Concrètement, la CEI mettra à la disposition de chaque candidat, ou de son coordonnateur central dûment mandaté, cent (100) kits de collecte de parrainages. Chaque kit comprend, entre autres, une sacoche, un terminal sécurisé avec son étui de protection, un chargeur avec câble, un éjecteur de carte SIM, un modèle électronique de registre de collecte, ainsi que des fichiers Excel destinés à établir les listes numériques des parrainages non authentifiés par la biométrie.

Le système biométrique ne sera toutefois pas totalement exclusif. En cas de situation exceptionnelle empêchant l’utilisation du terminal, le collecteur pourra enregistrer manuellement le parrainage de l’électeur dans le fichier Excel prévu à cet effet et mis à leur disposition par la CEI.

Mesdames et Messieurs,

Voilà en substance ce que dispose le décret fixant les modalités d’organisation de la collecte de signatures en vue des candidatures à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, avec, en point d’orgue, son innovation principale.

Conformément à l’article 2 dudit décret, le Président de la CEI a pris une décision fixant la période de collecte des signatures qui débuterale 1er juillet pour prendre fin le 26 août 2025.

Ainsi à compter du 1er juillet 2025, toutes les personnalités désireuses de se présenter à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 pourront donc parcourir le territoire national pour solliciter le parrainage des électeurs.

C’est dans cette perspective que, depuis le 17 juin 2025, l’ensemble des commissaires superviseurs de la CEI sillonnent le pays pour expliquer aux populations les modalités pratiques de la collecte des signatures.

Toujours dans cette dynamique, la CEI a organisé, le lundi 23 juin dernier, une séance d’information et de formation à l’intention des coordonnateurs centraux et des collecteurs régionaux désignés par les candidats potentiels à raison de deux personnalités à former par candidat à la candidature, et qui pourront, à leur tour, former le personnel dédié à la collecte des signatures au profit de leurs candidats respectifs.

Ces derniers avaient, au préalable, transmis la liste de leurs coordonnateurs centraux à la CEI avant le 20 juin, afin de faciliter l’organisation de cette session de formation.

Mesdames et Messieurs,

Chers amis de la presse,

La CEI tient à rassurer l’opinion nationale que cette première séance de formation des coordonnateurs centraux ne sera pas la dernière. Elle a décidé d’en faire un rendez-vous hebdomadaire, à compter du jeudi 3 juillet 2025.

Dès cette date, tous les jeudis, les personnalités désireuses de se porter candidates à l’élection présidentielle, ayant transmis au préalable, la liste de leurs coordonnateurs centraux et collecteurs régionaux à la CEI, pourront assister à ces séances d’information et de formation.

Par ailleurs, des agents techniques de la CEI, en chef-lieu de région et de département, ont été formés pour appuyer les collecteurs régionaux et les collecteurs délégués des candidats à la candidature.

L’information, la communication et les formations visent à faciliter la collecte des signatures, et permettre aux candidats à la candidature, de réussir cette condition particulière d’éligibilité, qui est à sa deuxième édition de mise en œuvre dans notre processus électoral.

La Commission Électorale Indépendante rappelle qu’en matière de l’élection du Président de la République, elle n’est qu’une courroie de transmission des dossiers de candidatures. Seul le conseil constitutionnel statue sur l’éligibilité. Relativement au parrainage des candidats, le conseil constitutionnel procède au contrôle des parrainages en relation avec la CEI.

Pour un meilleur encadrement du processus de collecte des parrains, la CEI restera pleinement disponible pour informer, former et accompagner toutes les personnalités désireuses de se porter candidates. Toutes, sans exception, recevront l’équipement, la documentation et bénéficieront de l’accompagnement nécessaire pour l’opération de collecte de signatures.

La Commission électorale invite enfin les populations, et en particulier les électeurs, à réserver un bon accueil à tous les collecteurs de parrains, afin de favoriser le bon déroulement de cette opération.




Mesdames et Messieurs,

Chers amis de la presse,

Telle est l’essence de notre message de ce jour.

Je vous remercie.

Fait à Abidjan, le 26 juin 2025

Pour la Commission centrale

Le 2e Vice-Président


Alain Dogou

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COMMUNIQUE – relatif à la liste des Coordonnateurs centraux des candidats à la candidature à l’élection du Président de la République du 25 octobre 2025

COMMUNIQUE DE LA CEI

En prélude à l’opération de collecte des parrainages, la Commission Electorale Indépendante (CEI) invite les personnalités désireuses d’être candidates à l’élection du Président de la République du 25 octobre 2025, à transmettre, conformément aux textes en vigueur, la liste de leur Coordonnateur central et d’un Collecteur régional au Secrétariat Permanent de la CEI, au plus tard le vendredi 20 juin 2025.

Par ailleurs, la CEI informe qu’une formation à leur intention sur le mode opératoire de la collecte des parrainages est prévue le 23 juin 2025, à 10 heures précises, à son Siège, sis à Abidjan-Cocody, II-Plateaux, Carrefour Duncan, Résidence Angoua.

Au regard de l’importance du parrainage, condition d’éligibilité à l’élection du Président de la République, la présence des personnes ci-dessus désignées est impérative.

Fait à Abidjan, le 11 juin 2025

P/Le Président et P.O

Le Secrétaire Permanent

KOUAME Adjoumani Pierre

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POINT DE PRESSE RELATIF A L’ARRET DE LA LISTE ELECTORALE DEFINITIVE 2025

POINT DE PRESSE RELATIF A L’ARRET DE LA LISTE ELECTORALE DEFINITIVE

Mesdames et Messieurs les Journalistes,

Hommes et femmes de médias,

Je voudrais saluer votre présence et vous exprimer ma gratitude et celle de toute la Commission Centrale pour votre précieux accompagnement dans le cadre du processus électoral en cours.

Pour rappel, en application du décret 2024-792 du 05 septembre 2024 fixant la période et les modalités de révision de la liste électorale, nous avons procédé au lancement de la Révision de la Liste Electorale de 2023, du 19 octobre au 10 novembre 2024. Faisant suite aux préoccupations aussi bien des partis politiques que des Organisations de la Société Civile, la phase de collecte des données a été prorogée d’une semaine, pour s’achever le 17 novembre 2024.

Après le traitement des données brutes recueillies, la prise en compte des listes transmises par les Ministères en charge de la Justice et de l’Intérieur pour la radiation des électeurs déchus de leurs droits civils et politiques et les décédés, la liste électorale provisoire a été soumise à un audit populaire lors du contentieux afin de recueillir les observations avant sa validation définitive. Les réclamations pertinentes, introduites au moyen de preuves et pièces justificatives, ont été prises en compte.

Dès à présent et ce, conformément au dernier alinéa de l’article 11 du Code électoral qui prescrit que “la liste électorale est arrêtée définitivement après la fin du contentieux…”, la Commission Centrale, en sa séance de ce lundi 02 juin 2025, vient d’arrêter la Liste Electorale Définitive.

Initialement prévue pour être disponible autour du 20 juin, la Commission électorale a dû travailler avec célérité, mais non sans la rigueur qui commande nos opérations, pour arrêter la présente liste électorale, ce jour, et surtout pour tenir compte des recommandations des partis politiques.

Vous constaterez avec nous qu’une opération de révision-mise à jour comporte en moyenne six à sept mois. Vous comprenez donc aisément l’impossibilité de conduire une autre opération de Révision de la Liste Electorale au risque de compromettre la tenue de l’élection du Président de la République à la date constitutionnelle. Pour tenir compte de cette impossibilité, nous avons, en son temps, envisagé l’option de capter ceux des citoyens devant atteindre la majorité civile à fin février 2025, date de la publication de la liste électorale provisoire.

A l’occasion du traitement du fichier électoral, j’avoue que la liste électorale est tributaire de son passé ; elle est tributaire de l’utilisation peu louable que nous faisons des actes de l’état civil, dans nos rapports quotidiens avec l’Administration. Elle est également tributaire des Accords politiques que nous avons signés à un moment donné.

De ce fait, elle peut comporter des imperfections, mais c’est notre liste électorale qui retrace notre histoire commune. Il nous faut l’assumer. Sans désemparer, sans passion, sans esprit de belligérance, calmement, ensemble nous devons l’améliorer, avec l’implication de tous et de chacun. C’est un devoir impérieux qui incombe à tous.

Les imperfections qui sont substantielles et qui ont été portées à la connaissance de la Commission électorale, avec preuves à l’appui, comme nous l’avons dit plus haut, ont été corrigées. Celles qui, sans être dénoncées, demeurent toujours sur la liste électorale, sont rendues inoffensives grâce à la biométrie qui les empêche d’affecter la sincérité du scrutin. Notre liste électorale 2024-2025 est donc fiable et crédible.

Le présent fichier électoral est la suite de celui de 1960 jusqu’à 2008-2009 où il a fait l’objet de refonte pour servir à l’élection en 2010, après sa certification par les Nations-Unies. Et depuis lors, à travers les différentes opérations de révision, au total six (06), le fichier électoral est l’objet d’améliorations. C’est cette liste électorale qui a servi à l’élection des Présidents Félix Houphouët Boigny et Henri Konan Bédié, de regrettées mémoires, à l’élection du Président Laurent GBAGBO et du Président Alassane OUATTARA. C’est aussi cette liste qui a servi aux différentes élections des Conseillers Régionaux et des Conseillers Municipaux. C’est enfin cette liste qui a permis aux partis politiques de disposer d’Elus et de groupes parlementaires à l’Hémicycle.

Elle est donc prête pour servir de référentiel aux prochaines échéances électorales dont la plus imminente est l’élection du Président de la République prévue le samedi 25 octobre 2025.

Mesdames et Messieurs,

Chers compatriotes, rien n’est jamais assez parfait pour échapper à la critique ou ne pas appeler à des améliorations. C’est par la contradiction, certes, mais surtout par le respect des règles et des Institutions, que nous ferons progresser notre pays vers l’idéal démocratique et l’Etat de droit. C’est notre respect du verdict sensé clore tout désaccord entre nous qui fera de la Côte d’Ivoire un Etat de droit.

Mesdames et Messieurs, voici les statistiques de la liste électorale 2024-2025 :

Nombre d’électeurs : 8 727 431, soit une hausse de 715 006 nouveaux électeurs (8,92%) ;

Nombre d’électeurs hommes : 4 508 948, soit 51,66 % ;

Nombre d’électeurs femmes : 4 218 483, soit 48,34 % ;

Nombre de lieux de vote (LV) : 11 906, soit 989 nouveaux LV ;

Nombre de bureaux de vote (BV) : 25 678, soit 2154 nouveaux BV.

La disponibilité de la liste électorale définitive achève le virage de la RLE et ouvre à présent la voie vers l’organisation du scrutin du 25 octobre 2025.

Elle sera consultable à partir du mercredi 04 juin 2025, sur notre site internet www.cei.ci et par SMS, en tapant les syntaxes *919# ou #919# chez tous les opérateurs de téléphonie mobile.

Comme vous le savez, le parrainage citoyen, institué depuis 2020 sera à la deuxième édition de sa mise en œuvre dans notre processus électoral. Les leçons apprises et les recommandations des ateliers-bilans contribueront, d’une part, à mieux former les partis et groupements politiques ainsi que les électeurs afin de s’approprier les modalités de son application. Elles permettront, d’autre part, à la CEI de renforcer son mécanisme, et surtout, de faciliter aux candidats la collecte des parrainages et permettre également au Conseil Constitutionnel d’examiner aisément cette condition d’éligibilité qu’est le parrainage.

Toutes les mesures seront communiquées ultérieurement, mais à une très brève échéance. D’ores et déjà, et conformément à ses engagements, la CEI est heureuse de porter à l’attention des partis politiques et des potentiels candidats, qu’ils auront droit à environ trois mois pour la collecte des parrainages sur non de la liste électorale provisoire mais plutôt sur la base de la liste électorale définitive, comme ils l’ont souhaité, au cours de nos rencontres.

Mesdames et Messieurs, notre vœu le plus cher est d’œuvrer à travers nos actions à renforcer la démocratie dans notre pays et consolider ses acquis. Il me plaît de reprendre ici cette belle réflexion d’Aimé Césaire pour qui « la Nation n’est pas une construction, mais un mûrissement ». Il en est ainsi de la liste électorale pour la Commission électorale.

Nous voulons inviter les parties prenantes et les populations à la culture et à la préservation du climat de paix et de stabilité dans ce pays que nous voulons léguer aux générations futures.

Ce sont ces propos liminaires que nous souhaitons vous livrer, au nom de la Commission Centrale.

Je vous remercie.

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POINT DE PRESSE DE LA CEI DU 22 AVRIL 2025

POINT DE PRESSE DE LA CEI


Mesdames et Messieurs les Journalistes,

Je voudrais avant tout propos, au nom de la Commission Electorale Indépendante et de son Président, vous remercier, tous ici présents, d’avoir accepté de prendre part au présent point de presse relatif au traitement du contentieux de la liste électorale provisoire.

Vous me permettrez, en ce jour, lendemain des journées pascales, de souhaiter à tous les habitants de notre pays, une excellente commémoration de la Résurrection du Christ. Que la symbolique de cette commémoration élève notre foi et nous affranchisse des sentiments, pensées, discours et projets dont les Ivoiriens n’ont pas besoin.

Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, la Commission Electorale Indépendante a toujours apporté les informations nécessaires aux partenaires et à la population, pour non seulement leur permettre de comprendre le processus électoral mais également suivre son déroulement.

Pour rappel, après la phase de collecte et de traitement des données, la Commission électorale a arrêté et rendu publique la Liste Electorale Provisoire en vue de la phase du contentieux administratif et judiciaire, c’est-à-dire de réclamation ou de contestation.

Cette phase s’est déroulée globalement de façon apaisée, nonobstant quelques actes de vandalisme signalés dans quelques Commissions Electorales Locales, à Bouaflé notamment où les listes affichées ont été arrachées. Hormis ces incidents minimes, vite circonscrits, nous avons surtout noté des tentatives de discrédit du processus sur les réseaux sociaux, mais qui, très tôt ont été contenues grâce à notre réaction vigilante.

La CEI voudrait donc féliciter les partis politiques, les OSC et la population pour cet apaisement général.

Mesdames et Messieurs,

La Commission centrale voudrait porter à la connaissance de l’ensemble des parties prenantes et de la population, en général, que la période dédiée au contentieux devant la CEI a expiré.

Le contentieux administratif est donc achevé. S’est ouverte déjà la phase du contentieux judiciaire qui court depuis l’affichage de la décision dans les CEL.

Dans ce cadre, tous les réclamants n’ayant pas eu gain de cause et qui estiment être lésés par la décision de la CEI peuvent dans les délais requis, saisir le Président du Tribunal dont relève la Commission électorale locale où la réclamation a été déposée.

Il convient de préciser que les initiatives volontairement médiatisées par certains partis politiques et ayant consisté au dépôt de requêtes au siège de la Commission électorale, requêtes accompagnées de clés USB qui comporteraient de présumées irrégularités qui, pour l’essentiel, se réduisent à la présence de plus de 6 millions d’électeurs dont les mentions ne seraient pas complètes au regard de l’article 7 du Code électoral, ont été jugées irrecevables, car ne correspondant pas à notre mode opératoire.

Sur le fond, il faut affirmer ici que cette question des irrégularités ci-dessus dénoncées n’est pas nouvelle car déjà elle s’était posée en 2023. Suite à la publication de la LEP 2023, le PDCI-RDA et le PPA-CI avaient, en effet, saisi la CEI par lettres officielles pour soulever des irrégularités et présumées fraudes sur ladite liste qui leur avait été remise quelques jours auparavant. Faisant suite à ces courriers, la CEI a invité ces deux partis politiques à des séances de travail pour écouter la réalité des griefs avant d’organiser une longue réunion de travail qui s’est tenue à l’Espace Latrille Event, le samedi 15 juillet 2023, de 10 heures 30 à 17 heures afin d’apporter des éléments de réponse aux interrogations et accusations.

Etaient invités et représentés les partis ou groupements politiques suivants : RHDP, PDCI-RDA, LMP, PPA-CI, GP-PAIX, MGC, AFD, AIRD, UDCY, AID et LIDER.

A l’appui des projections de pièces justificatives biométriques (empreintes, photos) et alphanumériques (fiches renseignées, pièces d’identités), les Commissaires centraux et les techniciens de la CEI ont apporté les éclaircissements nécessaires concernant les cas présumés d’irrégularités ou de fraude.

Ce qui avait semblé satisfaire nos partenaires que sont les partis politiques. Nous sommes donc grandement surpris aujourd’hui du retour de cette préoccupation.

En ce qui concerne précisément la violation de l’article 7 du Code électoral, c’est un mauvais procès qui est fait à la CEI. Si certaines irrégularités peuvent relever de notre fait, d’autres relèvent de la situation de notre état civil et d’autres encore de la genèse de la liste électorale qui a été élaborée en 2008-2009, à l’occasion des élections de 2010, de façon consensuelle, dans un esprit de sortie de crise, avec la flexibilité et le pragmatisme qui siéent à un tel contexte, sans préjudice de garanties convenues par tous à cette époque. En effet, conformément à une circulaire prise en 2008 encadrant ladite opération, il a été admis pour certains pétitionnaires la possibilité de s’inscrire avec un simple extrait de naissance. De même, ceux d’entre eux qui ignoraient les dates et lieux de naissance de leurs parents, devaient être tout de même acceptés à l’enrôlement. Appartient-il à la Commission électorale de procéder, à des exclusions susceptibles de remettre en cause ces accords passés, ces droits acquis ? Nous ne le pensons pas et nous n’entendons pas le faire parce qu’il y va de la paix, de l’exécution de bonne foi des obligations et de la continuité de l’administration républicaine.

En tout état de cause, il vous faut retenir que l’absence de l’une des mentions exigées par l’article 7 du Code électoral n’est pas une cause de radiation de l’électeur. Il faut que cela soit su. Les causes de radiation de la liste électorale sont les suivantes : le décès, le non-respect des conditions de nationalité, de la condition d’âge et la perte des droits civils et politiques.

Le cas échéant, l’article 7 du Code électoral ne peut être invoqué que dans le cadre du contentieux de la rectification, et ce, lorsque les informations relatives auxdites mentions sont apportées. Car en droit, à

l’impossible nul n’est tenu. Enfin, il y a une surestimation qui est faite de la portée des mentions exigées par l’article 7 du Code électoral. Les mentions réclamées peuvent ne pas être portées sur la liste électorale que cela n’affecterait en rien sa sincérité car l’objectif poursuivi par le législateur est l’identification de l’électeur, faire en sorte que le votant soit l’électeur inscrit et faire respecter le « principe un homme une voix ». A cet égard, l’identification biométrique retenue depuis 2008, suffit à pallier l’absence des éléments aujourd’hui dénoncés.

Par ailleurs, il est apparu que certains électeurs ont été déplacés vers de nouveaux lieux de vote sans aucune procédure. Il s’agit là d’une tentative de manipulation frauduleuse, rapidement détectée par les services techniques de la CEI.

Le Procureur de la République a été saisi afin de donner les suites judiciaires appropriées.

La Commission centrale tient à rassurer les électeurs concernés qu’ils seront réintégrés dans leurs lieux de vote initiaux.

Mesdames et Messieurs,

Le processus se poursuit.

Les décisions de la CEL qui ne feront pas l’objet de recours seront immédiatement intégrées. Les autres attendront les décisions finales des juridictions.

La liste électorale définitive, comme l’a indiqué le Président de la Commission Electorale Indépendante, le 17 mars dernier, à la séance de remise de la LEP, est prévue autour de la mi-juin 2025.

Ensuite, commenceront immédiatement les activités préparatoires à la tenue du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025. Comme vous le savez, les candidats à cette élection devront collecter des signatures pour le parrainage de leur candidature.

Mesdames et Messieurs,

La Commission électorale voudrait rassurer le peuple de Côte d’Ivoire que le scrutin présidentiel se déroulera à la date prévue par la Constitution.

Tel est le message dont j’étais porteur au nom de la Commission centrale de la CEI.

Que Dieu guide la CEI et protège la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie.

Fait à Abidjan, le 22 avril 2025

Pour la Commission centrale

Le 1er Secrétaire Permanent Adjoint

Porte-parole

Emile EBROTTIE

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Séance de travail du Président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) avec le Directoire de la Chambre des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire, conduit par son Président, Nanan Désiré Tanoé le jeudi 17 avril 2025.

Le Président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) a eu une séance de travail, le jeudi 17 avril 2025, au siège de l’institution, avec le Directoire de la Chambre des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire, conduit par son Président, Nanan Désiré Tanoé.

En prélude à sa « tournée nationale d’écoute et de sensibilisation pour des élections apaisées », la Chambre des Rois et Chefs Traditionnels a souhaité cette rencontre, estimant que « la plupart des questions qui seront posées concerneront certainement votre institution », selon les propos de son Président.

Le Président de la CEI s’est réjoui de cette initiative et a souligné que les Rois et Chefs traditionnels demeurent les meilleurs canaux de transmission vers les populations. À l’instar de la rencontre de la veille avec les confessions religieuses, M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a longuement exposé le fonctionnement de la CEI, son organisation, ainsi que les différentes étapes du processus électoral en cours.

Il a insisté sur le fait que, d’un point de vue juridique et matériel, il est quasiment impossible d’organiser une nouvelle révision de la liste électorale avant l’élection présidentielle prévue pour le 25 octobre 2025. Concernant l’audit de la liste électorale, il a été très clair : la CEI n’est pas opposée à cette démarche, mais elle souhaite que les modalités soient bien définies afin de ne léser aucun électeur inscrit de droit.

Réagissant à l’actualité, notamment à la suspension de la participation de deux membres de la Commission centrale, il a exprimé ses regrets, tout en rassurant la Chambre que cette situation ne porte aucun préjudice au bon déroulement du processus électoral.

A l’issue de cette séance de travail, Nanan Tanoé s’est satisfait. « Nous avons fini par comprendre que certes c’est la commission électorale qui organise les élections mais ce n’est pas elle qui participe au vote. Dans ces conditions, il nous suffit nous de nous assurer que l’organisation est bien conduite et que la commission a bien fait son travail. C’est une tache humaine, on cherche toujours à l’améliorer. C’est pour cela que nous avons été heureux d’entendre que la commission électorale ne s’est jamais opposée à l’audit de la liste électoral. Elle a dit pour le faire il faut que les conditions préalables soient bien établies afin qu’il n’y ait pas d’équivoque par la suite », a-t-il conclut.

Allocution du Président de la CEI, M. Ibrahime COULIBALY-KUIBIERT, lors de la rencontre avec les confessions religieuses

Président de la CEI

RENCONTRE AVEC LES CONFESSIONS RELIGIEUSES ET LES MINISTRES DES CULTES


Madame et Messieurs les Vice-Présidents,
Distingués Guides religieux, représentants des communautés religieuses,
Mesdames et Messieurs les membres de mon Cabinet,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux, Sous-directeurs, Chefs de service,
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais vous exprimer mes très sincères remerciements et mon profond respect pour la disponibilité que vous manifestez à l’endroit de la Commission Electorale Indépendante (CEI) par votre présence fraternelle mais hautement affective pour nous.

Honorables et distingués Guides religieux, je voudrais vous dire notre gratitude pour avoir répondu massivement à cette invitation qui démontre votre intérêt pour la paix et la haute idée que vous avez de la Côte d’Ivoire et des Institutions républicaines.

La Commission Electorale Indépendante, conformément à la volonté du Constituant et du législateur, est chargée de l’organisation des référendums, de l’établissement de la liste électorale et des élections en Côte d’Ivoire. En exécution de ces attributions, en octobre 2024, elle a engagé un énième cycle électoral par la Révision de la Liste Electorale (RLE) qui va s’achever bientôt.

Comme vous le savez, notre beau pays a un rendez-vous important en cette année 2025. Il s’agit de l’élection du Président de la République, qui se tiendra le 25 octobre 2025, conformément à l’article 56 alinéa 2 de notre Loi fondamentale.

Malheureusement, à la différence des autres élections (législatives, sénatoriales, régionales et communales), celle du Président de la République déchaine de vives passions et des surenchères.

Il vous souviendra que les élections législatives de 2021, les locales et sénatoriales de 2023 ont été saluées par tous comme des élections apaisées, surtout qu’en 2020, l’élection présidentielle s’était déroulée dans un contexte de fortes tensions et violences caractérisées.

Cinq ans après cette élection présidentielle, à l’approche de la nouvelle, la Commission Electorale Indépendante est encore l’objet de vives critiques. Dans ce cadre, le processus de révision de la liste électorale qu’elle a engagé n’est pas épargné. Ces contestations ou critiques ont conduit deux partis politiques de l’opposition à enjoindre aux personnalités par eux désignées au sein de notre Institution à y suspendre leur participation.

Pourtant, afin de rassurer et répondre aux préoccupations des uns et des autres, la CEI a pris l’habitude d’informer et de former régulièrement l’opinion nationale et l’ensemble des parties prenantes au processus électoral. Nous avons institué un cadre permanent d’échanges avant chaque opération et à la fin de chaque élection. Les diverses rencontres que nous avons eues en 2024 avec les Institutions nationales et les partis politiques en témoignent. Cependant, devant la persistance des critiques et des attaques, il a paru utile à la Commission centrale de la Commission Electorale Indépendante d’avoir cette rencontre avec les hommes de Dieu, toutes obédiences confondues.

Notre histoire nous commande cette démarche. Vous, Ministres des cultes, vous, Autorités religieuses, vous, Guides spirituels, êtes le ciment et le ferment de la vie et de la cohésion sociale. Par vos intercessions, vos prières, vos prêches et surtout par vos prises de parole, vous rendez la société meilleure à travers ses membres que nous sommes. Vous êtes sans doute un pilier important des institutions sociales.

Par le passé, vous n’avez cessé d’œuvrer à apaiser les rancœurs et les relations parfois impétueuses entre les acteurs politiques. Votre posture d’acteurs de la société, vivant et partageant les aspirations légitimes et les inquiétudes de nos concitoyens nous incline également à vous livrer directement notre regard sur le processus électoral. C’est notre responsabilité d’Institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.

Honorables et distingués Guides religieux, en vous invitant ce jour, la Commission Electorale Indépendante a souhaité vous informer directement sur le déroulement des opérations électorales afin que vous n’en ignoriez rien.

Nos propos liminaires porteront, d’abord, sur la présentation de la CEI, c’est-à-dire son organisation et son fonctionnement en lien avec la question de son indépendance. Nous mettrons, ensuite, un point d’honneur à insister sur la liste électorale, précisément sur la nouvelle RLE demandée par les partis politiques et la question de son audit.

I- DE L’ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT DE LA CEI

Depuis son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire a fait formellement le choix de la démocratie. Cependant, ce n’est qu’en 1990, à la fin du parti unique, qu’elle a connu ses premières élections véritablement concurrentielles et ouvertes à plusieurs partis politiques. Le caractère démocratique de celles-ci et de celles qui ont suivi a cependant été contesté car leur organisation était le fait du Ministère de l’Intérieur.

A la suite du coup d’état du 24 décembre 1999, pour faire droit aux revendications de l’opposition politique au PDCI-RDA, et les nouvelles expériences dans d’autres Etats de l’Afrique de l’Ouest aidant, la Côte d’Ivoire, à la faveur de l’élaboration de la Constitution du 1er août 2000, décide de confier l’organisation des élections à une « Commission indépendante ».

Pour paraphraser la Cour constitutionnelle béninoise, cette évolution institutionnelle est liée « à la recherche d’une formule permettant d’isoler, dans l’administration de l’État, un organe disposant d’une réelle autonomie par rapport au gouvernement, aux départements ministériels et au parlement, pour l’exercice d’attributions concernant le domaine sensible des libertés publiques, en particulier des élections honnêtes, libres et transparentes » (CC du bénin, décision du 23 décembre 1994).

Instituée en 2000, la Commission Electorale Indépendante est effectivement installée en 2001 après l’adoption de la loi n°2001-634 du 9 octobre 2001 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la Commission Electorale Indépendante.

Cette loi de 2001 a enregistré huit modifications (08) modifications (en 2004, 2005, 2014, 2019, 2020 et 2022) qui ont souvent porté sur la composition de la Commission centrale passant successivement de 25 membres (en 2001), 31 membres (en 2005), 17 membres (en 2014), 15 membres (en 2019), 16 membres (en 2020) et 18 membres en 2022.

D’une commission originelle conçue pour les partis politiques, l’on a plus tard intégré les Hommes de Dieu, avant de les en retirer au profit de la société civile. Cette loi fait de la CEI un organe inclusif et impartial qui doit rassurer. En témoigne l’organisation et le fonctionnement de la CEI.

A- DE L’ORGANISATION DE LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE

En effet, la loi organise la CEI comme une Institution inclusive au sein de laquelle siègent les principaux acteurs intéressés par les questions électorales. Cette inclusion s’observe tant au niveau de la Commission centrale que des Commissions locales.

1. La composition de la Commission centrale

Depuis le vote de la loi n°2022-886 du 23 novembre 2022, la Commission centrale qui est l’organe principal de la CEI compte 18 membres.

Ces membres, nommés par décret en Conseil des Ministres, pour un mandat de 06 ans, sont les suivants :

  • une (01) personnalité proposée par le Président de la République ;
  • une (01) personnalité proposée par le Ministre chargé de l’Administration du Territoire ;
  • six (06) personnalités issues de la société civile dont un avocat proposé par le Barreau, une personnalité proposée par le Conseil National des Droits de l’Homme et quatre personnalités proposées par les Organisations de la société civile ;
  • un (01) magistrat proposé par le Conseil Supérieur de la Magistrature ;
  • quatre (04) personnalités proposées par le parti ou groupement politique au pouvoir ;
  • cinq (05) personnalités proposées par les partis ou groupements politiques de l’opposition.
Ces dix-huit membres forment l’Assemblée des membres, l’organe délibérant de la CEI. Ils mettent en place un Bureau, qui, aux termes de la loi relative à la CEI, prépare les réunions de l’Assemblée des membres et en exécute les délibérations. Ce bureau comprend huit membres élus en son sein par l’Assemblée des membres, à savoir : un Président élu pour un mandat de 6 ans non renouvelable ; un 1er Viceprésident, un 2ème Vice-président, un 3ème Vice-président, un 4ème Viceprésident, un Secrétaire permanent, un 1er Secrétaire permanent adjoint, un 2ème Secrétaire permanent adjoint, tous élus pour un mandat de 3 ans renouvelable une fois. Les membres du Bureau sont les membres permanents, à l’exclusion des autres Commissaires.

2. La composition des Commissions électorales locales

Les Commissions électorales locales (CEL) sont les démembrements de la Commission centrale de la CEI et existent sur le territoire national, à l’échelon régional (CER), départemental (CED), communal (CEC) ou sous-préfectoral (CESP).
Aux termes de la loi révisée en 2022, chaque CEL comprend également :

  • une (01) personnalité proposée par le Préfet de Région ou le Préfet de Département ou le Sous-Préfet ;
  • quatre (04) personnalités proposées par le parti ou groupement politique au pouvoir ;
  • cinq (05) personnalités proposées par l’opposition politique ;

NB : A l’étranger, sont établies exclusivement pour la Révision de la Liste Electorale (RLE), l’organisation de l’élection présidentielle et du référendum, des Commissions électorales qui prennent la dénomination de Commissions Electorales de Représentations Diplomatiques (CERD). Elles sont constituées de :

  • une (01) personnalité proposée par l’Ambassadeur du pays dans lequel siège la CERD ;
  • quatre (04) personnalités proposées par le parti ou groupement politique au pouvoir ;
  • cinq (05) personnalités proposées par l’opposition politique.

Les membres des CEL sont désignés par les entités susmentionnées et nommés par décision du Président de la CEI, pour la durée de l’activité à l’occasion de laquelle la Commission est réunie, et ce, soixante jours (60) jours avant le début de leurs activités (Cf. article 18 de la loi portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la CEI).

L’organisation ci-devant présentée est un gage d’impartialité en ce que la présence de parties prenantes permet de garantir l’intérêt général et non celui d’un camp politique ou d’un parti politique. Le fonctionnement de la Commission va dans le même sens.

B- DU FONCTIONNEMENT DE LA CEI

La Commission centrale est l’organe délibérant ou de décision de la CEI. C’est elle qui exécute l’ensemble des attributions de la CEI. Les décisions qu’elle prend sont préparées et exécutées par un Bureau de huit membres élus par les Commissaires.

La loi dispose que les délibérations ou décisions de la Commission centrale de la CEI sont prises à la majorité simple des membres présents. En cas d’égalité, la voix du Président est prépondérante.

Ces règles qui s’appliquent à la Commission centrale sont valables pour les Commissions locales dont l’action est supervisée et encadrée par des Commissaires centraux désignés par la Commission centrale.

Par ailleurs, dans le cadre de l’exercice de leur mission, les Commissaires centraux prêtent serment. Il s’agit d’un engagement solennel à rompre le lien avec les entités les ayant désignés et à remplir les devoirs de sa fonction. La violation de cet engagement moral peut avoir des conséquences juridiques.

Les Commissaires bénéficient également de garanties telles que.
– L’inamovibilité
Les membres de la Commission centrale bénéficient de l’inamovibilité. Ce qui signifie qu’en principe, il ne peut être mis fin à leur mandat de six ans avant son expiration. Cette garantie n’interdit cependant pas les démissions, les révocations pour faute, prononcées par le Conseil constitutionnel ou par les 4/5 des membres de la Commission ou, c’est l’évidence, l’expiration du mandat pour cause de décès.
– L’irresponsabilité
Les membres de la Commission électorale Indépendante bénéficient de l’irresponsabilité : c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être poursuivis, recherchés, détenus ou jugés pour leurs opinions ou pour les actes relevant de l’exercice de leurs fonctions (article 25 loi sur la CEI).
L’immunité de poursuite
En période électorale, ils bénéficient, en outre, de l’immunité de poursuites pour les faits antérieurs, sauf autorisation spéciale du bureau de la CEI réuni à cet effet et acquise à la majorité des deux tiers (art. 25 al 2 loi sur la CEI).
Au surplus, toutes les décisions prises par la CEI sont susceptibles de recours.

II- DE LA REVISION DE LA LISTE ELECTORALE (RLE)

Deux questions font l’actualité : l’organisation d’une nouvelle RLE avant octobre 2025 et la question de l’audit demandé de façon récurrente par certains partis politiques.

A- DE L’ORGANISATION D’UNE NOUVELLE RLE AVANT L’ELECTION PRESIDENTIELLE D’OCTOBRE 2025

Il convient pour la bonne compréhension de rappeler que la Commission centrale a clos le premier cycle électoral par l’organisation des élections sénatoriales en septembre 2023. Au cours de ce cycle, des rencontres-bilan ont été organisées après chaque élection afin d’améliorer le processus.

Ainsi, la première rencontre a été organisée, les 6 et 7 mai 2021, après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et les élections législatives du 06 mars 2021. La seconde s’est tenue les 23 et 24 juin 2021 à Yamoussoukro, pour envisager les modalités d’opérationnalisation des recommandations de la première. Plusieurs recommandations ont été formulées au terme de ces rencontres, notamment :

  • réviser la liste électorale tous les deux ans et en année électorale :
  • améliorer le système de parrainage citoyen par un mécanisme de réception, de traitement (identification et affectation des doublons), et de validation des parrainages en toute transparence.

Pour l’opérationnalisation de la première recommandation, il a été proposé à la CEI d’élaborer un avant-projet de loi modificative de l’article 6 du Code électoral. Pour la seconde, il lui a été recommandé :

– d’ouvrir la période des collectes des signatures trois mois avant la date d’ouverture de réception des dossiers de candidatures à l’Election du Président de la République ;

– de mettre à la disposition des candidats la liste des parrains invalidés et validés avec précision des régions pour faciliter la recherche des parrains complémentaires ;

– de modifier les dispositions du Code électoral relatives au délai de 48 heures accordé aux candidats pour combler le déficit de parrains (de 48 heures à 05 jours francs). Cf rapport général de l’atelier de capitalisation et d’opérationnalisation des recommandations du processus électoral 2020/2021.

C’est en exécution de ces recommandations consensuelles que la CEI a entrepris en 2024 d’élaborer un chronogramme pour la RLE qui débutait en juillet 2024 et s’achevait en mars 2025, avec l’arrêt de la Liste Electorale Définitive (LED). L’adoption de ce chronogramme aurait, en effet, permis de disposer d’une Liste Electorale Définitive 3 mois avant l’ouverture de la période de dépôt des candidatures, qui est envisagée pour juillet 2025.

Ce chronogramme a été cependant modifié à la demande des partis politiques qui ont souhaité que la RLE 2024-2025 s’ouvre plutôt en octobre 2025.

Par ailleurs, afin de ratisser le plus large possible, il leur a été communiqué l’option d’enrôler les requérants devant atteindre l’âge de la majorité civile au 1er mars 2025, c’est-à-dire à la date de l’affichage de la liste provisoire.

Ainsi, du 19 octobre au 17 novembre 2024, la Commission Electorale Indépendante a procédé, dans le cadre du processus de Révision de la Liste Electorale 2024-2025, à l’enrôlement des personnes désireuses de figurer sur la liste électorale. Depuis la fin de cette opération, prolongée du reste d’une semaine, et alors que se poursuivaient les opérations de traitement en vue de la production de la liste électorale provisoire, certains partis politiques ont exigé, avec insistance, une nouvelle RLE, ou l’ouverture d’une nouvelle période d’enrôlement de potentiels électeurs, avant l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

Devant la persistance de ces demandes, la Commission centrale de la CEI s’est réunie afin d’étudier la faisabilité d’une telle opération. Après examen, elle a conclu à l’impossibilité d’organiser une nouvelle opération de RLE avant l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, et ce pour des contraintes d’ordre juridique et matériel.

D’un point de vue juridique, l’article 55 de la Constitution ivoirienne oblige la CEI à organiser le premier tour de l’élection du Président de la République, le dernier samedi du mois d’octobre de la cinquième année du mandat du Président de la République en fonction, c’est-à-dire le 25 octobre 2025. Sauf révision constitutionnelle, cette date s’impose à la CEI.

Par ailleurs, aux termes de l’article 11 alinéa 2 du Code électoral, la liste électorale provisoire doit être publiée trois mois au plus tard avant l’élection, c’est-à-dire avant le 25 juillet 2025. Enfin, l’article 52 al 2 du Code électoral dispose que « Le délai de réception des candidatures (à l’élection présidentielle) expire soixante jours avant le scrutin ». Or la validité des candidatures est subordonnée à de nombreuses conditions dont celle du parrainage citoyen.

En effet, en application de l’article 51 du Code électoral « Chaque candidat à l’élection du Président de la République (…) doit être parrainé par une liste d’électeurs représentant un pour cent (1%) de l’électorat local, dans au moins cinquante pour cent (50%) des districts autonomes et régions ». En conséquence, la liste électorale définitive doit être disponible à temps pour permettre aux candidats de solliciter les parrainages requis.

D’un point de vue matériel, la CEI a également indiqué qu’organiser une nouvelle RLE avant l’élection présidentielle nécessiterait la mise en œuvre d’une logistique lourde (recrutement d’agents de recensement, reconfiguration et redéploiement de tablettes biométriques, récupération et traitement des données recueillies…), l’exécution d’activités matérielles (opérations classiques d’enrôlement, de traitement des données et du contentieux), et le respect de délais qui rendraient improbable, avec tous les aléas et impondérables, qu’ils comporteraient, l’établissement d’une liste électorale provisoire trois mois avant l’élection présidentielle.

Ces mêmes raisons rendraient, somme toute, impossible la mise à la disposition des candidats d’une liste électorale définitive au mois de juin 2025, comme le prévoit notre chronogramme d’activités. Or cette exigence est essentielle pour permettre aux candidats à l’élection présidentielle de déposer leurs dossiers de candidature dans les délais prévus par le Code électoral, comme déjà indiqué.

A cet égard, il n’est pas inutile de rappeler qu’en 2020, nombreux sont les candidats qui ont accusé la CEI d’avoir été à l’origine du rejet de leur dossier de candidature, parce que, ont-ils dit, l’annulation ultérieure de certains parrainages qu’ils avaient obtenus sur la base de la liste provisoire, les a empêchés de remplir la condition d’éligibilité tenant au parrainage.

Au total, prendre la décision de conduire une RLE avant l’élection présidentielle exposerait inévitablement la CEI à un dépassement des délais constitutionnels et légaux. La Commission centrale comprend les préoccupations des partis politiques, mais elle insiste sur le fait que dans un pays qui bâtit minutieusement sa démocratie, il n’est plus approprié de multiplier les exceptions. Sans refuser catégoriquement une nouvelle révision en 2025, elle l’envisage au mieux après la tenue de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. Cette option ne contrarie en rien la loi puisque l’article 11 alinéa 1 du Code électoral dispose que « La période d’établissement de la liste électorale ainsi que les modalités pratiques de son exécution sont fixées par décret, sur proposition de la CEI ».

Au-delà de ces raisons objectives qui fondent l’impossibilité d’organiser maintenant une nouvelle RLE ou d’ouvrir une nouvelle période d’enrôlement qui viendrait se greffer à celle qui est en cours, la CEI voudrait également attirer votre attention sur le manque de cohérence et de bonne foi de certains acteurs politiques.

De fait, le chronogramme des activités aujourd’hui exécuté par la CEI n’est pas, à l’origine, inconnu des partis et groupements politiques. Il leur a été communiqué dès le départ et a été modifié à leur demande.

Ces éléments qui précèdent montrent clairement que la décision de faire une seule RLE avant l’élection présidentielle était connue de tous et accepté de tous, y compris des principales forces de l’opposition qui, aujourd’hui, semblent faire preuve d’intransigeance dans leur réclamation. Ils montrent que la CEI a tenu ses engagements.

B- DE LA QUESTION DE L’AUDIT DE LA LISTE ELECTORALE

L’audit de la liste électorale, c’est l’autre revendication de l’opposition, une vieille revendication en réalité qui remonte au moins à 2020.

Le non-dit de cette revendication semble être la remise en cause de la liste électorale établie en 2008-2009 pour les élections de sortie de crise puisque l’argument qui sous-tend l’audit est la présence de 2 à 3 millions de non nationaux sur la liste électorale dont la présence remonterait à cette époque.

1. La genèse de la liste électorale

Il paraît utile de rappeler à notre mémoire collective que cette liste électorale a été établie de façon consensuelle, dans un esprit de sortie de crise, avec la flexibilité et le pragmatisme qui siéent à un tel contexte, sans préjudice de garanties convenues par tous à cette époque. Ainsi, conformément à la circulaire prise en 2008 encadrant ladite opération (dont copie est versée à votre dossier), il a été admis pour certains pétitionnaires la possibilité de s’inscrire avec un simple extrait de naissance. De même, ceux d’entre eux qui ignoraient les dates et lieux de naissance de leurs parents, devaient être tout de même acceptés à l’enrôlement.

Au titre des garanties, les informations recueillies devaient faire l’objet de croisements avec des fichiers dits historiques. Appartient-il à la Commission électorale de procéder, à des exclusions susceptibles de remettre en cause ces accords passés ? Nous ne le pensons pas et nous n’entendons pas le faire parce qu’il y va de la paix, de l’exécution de bonne foi des obligations et de la continuité de l’administration républicaine.

2. Les règles qui vont encadrer l’audit

Si la CEI devait accéder à l’audit demandé, ces règles resteraient à inventer. Car, ce que demande l’opposition, c’est semble-t-il, la radiation pour certains sur la base de l’article 3 portant sur les conditions d’inscription, ou la rectification pour d’autres, afin de rendre les mentions conformes à l’article 7 relatives aux mentions d’identification des électeurs.

En attendant, la Commission a mis en avant et continue de mettre en relief le seul audit prévu déjà par le Code électoral et qui s’épuise dans le contentieux de la liste électorale. En effet, ce contentieux en cours donne la possibilité, preuve à l’appui, de demander la radiation d’électeurs indûment inscrits, l’inscription de personnes indûment écartées de la liste électorale et la correction d’irrégularités ou d’erreurs matérielles.

3. Les supposées violations de l’article 7

Depuis maintenant plusieurs semaines, après avoir réclamé une nouvelle RLE avant l’élection présidentielle de 2025, l’opposition a embouché une nouvelle trompette, la dénonciation des irrégularités massives sur la liste électorale. En plus de comporter des morts et des mineurs, la liste électorale comporterait plus de 6 millions d’électeurs dont l’identification serait incomplète. Sur cette base, il est réclamé à la CEI la radiation de toutes ces personnes ou à tout le moins la correction de leurs données.

Cette question des irrégularités n’est pas nouvelle. Mais c’est un mauvais procès qui est fait à la CEI. Elle n’est pas nouvelle car déjà elle s’était posée en 2023. Suite à la publication de la LEP 2023, le PDCI-RDA et le PPA-CI avaient saisi la CEI par lettres officielles pour soulever des irrégularités et présumées fraudes sur ladite liste qui leur avait été remise quelques jours auparavant. La CEI a ensuite invité ces deux partis politiques à des séances de travail pour écouter la réalité des griefs avant d’organiser une longue réunion de travail qui s’est tenue (ici même) à l’Espace Latrille Events, le samedi 15 juillet 2023, de 10 heures 30 à 17 heures afin d’apporter des éléments de réponse aux interrogations et accusations.

Etaient invités et représentés les partis ou groupements politiques suivants : RHDP, PDCI-RDA, LMP, PPA-CI, GP-PAIX, MGC, AFD, AIRD, UDCY, AID et LIDER.

A l’appui des projections de pièces justificatives biométriques (empreintes, photos) et alphanumériques (fiches renseignées, pièces d’identité, les Commissaires centraux et les techniciens de la CEI ont apporté les éclaircissements nécessaires concernant les cas présumés d’irrégularités ou fraude.

Ce qui avait semblé satisfaire nos partenaires que sont les partis politiques. Nous sommes donc grandement surpris aujourd’hui du retour de cette préoccupation.

C’est un mauvais procès qui est fait à la CEI car si certaines irrégularités peuvent relever de notre fait, d’autres sont imputables à la genèse de la liste électorale que nous avons précédemment rappelée et certaines autres sont la conséquence de l’état de notre état civil.

Mais surtout, il convient de faire deux remarques finales.

L’absence de l’une des mentions exigées par l’article 7 du Code électoral n’est pas une cause de radiation de l’électeur. Il faut que cela soit su. Les causes de radiation de la liste électorale, prévues notamment par les articles 3 et 4 du Code électoral, sont les suivantes : le décès, le nonrespect des conditions de nationalité, de la condition d’âge et la perte des droits civils et politiques.

Le cas échéant, l’article 7 du Code électoral ne peut qu’être invoqué dans le cadre du contentieux de la rectification, et ce lorsque les mentions existent. Car en droit, à l’impossible nul n’est tenu.

Par ailleurs et c’est la seconde observation finale, il y a une surestimation qui est faite de la portée des mentions exigées par l’article 7 du Code électoral. Les mentions réclamées peuvent ne pas être portées sur la liste électorale que cela n’affecterait en rien sa sincérité car l’objectif poursuivi par le législateur est l’identification de l’électeur, faire en sorte que le votant soit l’électeur inscrit et faire respecter le « principe un homme une voix ». A cet égard, l’identification biométrique retenue depuis 2008, suffit à pallier l’absence des éléments aujourd’hui dénoncés.

In fine, l’objectif de cette campagne menée contre nous semble être le discrédit par tous les moyens de la Commission Electorale Indépendante. Cela n’est pas acceptable.

Nous avons préparé pour chacune des confessions ici présentes un kit documentaire constitué :

  • De la circulaire ayant jeté les bases de l’identification et de l’enrôlement des électeurs sur le fichier validé de l’élection de sortie de crise ;
  • Du rapport sur la question relative au traitement des différents types de requérants par les structures techniques commises à l’époque pour l’identification ;
  • Du rapport de la réunion-bilan de Yamoussoukro en 2021 après l’élection du Président de la République de 2020 ;
  • Du relevé des recommandations de l’atelier d’opérationnalisation des recommandations du dialogue politique ;
  • De la liste de présence de la réunion de travail sur les présumées irrégularités soulevées en 2023 ;
  • Du mode opératoire de la RLE en cours

Votre kit contient également la loi sur la CEI et le Code électoral.

Distingués Guides religieux, avant vos questions, observations et contributions, voici les premiers éléments d’information que nous avons voulu partager avec vous.

 

Je vous remercie de votre écoute.

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COMMUNIQUE – relatif à l’invitation des confessions religieuses à une importante réunion d’information et d’échanges sur le processus électoral.

COMMUNIQUE DE LA CEI

La Commission Électorale Indépendante (CEI) invite les confessions religieuses à une importante réunion d’information et d’échanges sur le processus électoral, le mercredi 16 avril 2025, à 10 heures précises, à Cocody – Il Plateaux, Latrille Events.

NB :

  • Chaque organisation est priée de se faire représenter par deux personnalités.
  • Pour toute information complémentaire, prière de contacter le Secrétariat permanent de la CEl au 27 22 40 09 90.
  • Le présent communiqué tient lieu d’invitation officielle.

Fait à Abidjan, le 11 avril 2025

Pour le Président et P/o

Le Secrétaire Permanent

KOUAME Adjoumani Pierre

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COMMUNIQUE – relatif à l’affichage et aux observations sur les réclamations dans le cadre du contentieux de la liste électorale.

COMMUNIQUE DE LA CEI

La Commission Électorale Indépendante (CEI) porte à la connaissance des électeurs et électrices, des partis et groupements politiques, ainsi que de l’ensemble de la communauté nationale, que les réclamations portant sur la liste électorale provisoire sont affichées dans les Commissions Électorales Locales
(CEL) depuis le 06 avril 2025.

La CEI rappelle que les observations relatives à ces réclamations sont reçues du 09 au 13 avril 2025 dans lesdites CEL.

Par ailleurs, elle souligne que les observations sont individuelles et ne peuvent être faites de manière groupée.

La CEI tient à préciser que son siège, situé à Abidjan-Cocody, carrefour Duncan, n’abrite aucune Commission Électorale Locale, et que, par conséquent, aucune observation ne peut y être déposée.

La Commission Électorale Indépendante compte sur le civisme et la responsabilité de tous pour assurer le bon déroulement de cette étape cruciale du processus électoral.

Fait à Abidjan, le 10 avril 2025

Pour le Président et P/o

Le Secrétaire Permanent

KOUAME Adjoumani Pierre

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